Créé en 2000, Les Baloûches di Marloye rassemblent la jeunesse marlovanaise pour faire briller l’esprit festif du village. Depuis, le groupe est devenu un acteur incontournable du carnaval de Marche. En 2025, ils fêteront 25 ans, un quart de siècle de joie et de tradition ! Découvrez ce groupe mythique !


Histoire de la création des Baloûches di Marloye

En 1995, Guy Hérion, dit « Guy d’Marloye » indéboulonnable hanneton Marlovanais devenait le premier Grand Mautchî du carnaval de Marche.


En 2000, la jeunesse marlovanaise, qui animait déjà le village lors de nombreuses festivités, décida de se faire connaitre dans d’autres contrées, en créant un groupe carnaval tout en continuant à égayer les rues du village natal de notre mayeur, André Bouchat. Les Baloûches di Marloye sont nées !


En 2001, un hanneton emmacrâlé du nom de « Thierry li Toûrneu d’chaudron » deviendra le deuxième Grand Mautchî marlovanais.


Depuis 2004, chaque vendredi qui précède le week-end gras, Les Baloûches envahissent Marche afin de décorer la ville dans tous ses recoins.


En 2005, pour « Eddy li Zûneu d’Marloye », c’est la consécration. La cheville ouvrière de ce groupe plein d’entrain et de projets devient Grand Mautchî et du haut de son char si spectaculaire, il pourra lire sur le visage de milliers de spectateurs présent lors du dimanche gras l’étonnement et l’émerveillement de chacun.


En 2010, pour fêter les 10 ans du groupe, un char hors du commun était de sortie du nom de Balliwood. La coccinelle emblématique des Baloûches s’était transformée en choupette.


En 2015, quoi de mieux qu’un gâteau géant dévoré par une immense carapace Baloûche pour fêter cet anniversaire.


En 2020, la forêt enchantée dominée par son arbre géant couronnait 20 ans de nombreux souvenirs.


Ces souvenirs jalonnent les rues de Marloie ainsi que les murs de la Vieille Cense car les Baloûches, c’est un groupe carnaval mais c’est aussi la jeunesse du village qui depuis tant d’années, divertit les habitants lors de la kermesse du mois de mai, lors de cuistax déjantés, de Beach Volley, de Marche Halloween, de pétanques nocturnes… et bien d’autres joyeusetés. Sans oublier la visite du Grand Saint qui récompense les enfants sages lors du dernier week-end de novembre.


Ce groupe, c’est aussi des projets, de longues soirées de réflexion, de long week-end de labeur pour offrir aux villageois, aux carnavaleux, tout leur savoir-faire. Sans oublier bien évidemment et avant tout, l’amusement lors de barbecues, de week-end « team building », de soirées pyjama…


Mais l’histoire n’est pas finie…. En 2025, les Baloûches di Marloye seront à nouveau présentes dans les rues de Marche pour fêter un quart de siècle d’existence avec, à la tête du groupe, une Grande Mautchwesse qui, c’est certain, fera de ce 65ème carnaval marchois un cru exceptionnel.

Baloûchement,


Valéry Ridelle, ancien président.

Le costume officiel

Le costume du Baloûche est composé d’une salopette, une carapace de hannetons, une cagoule ainsi que des mandibules pour taquiner les gens. En plus de cela, nous avons des accessoires, un bousier, une boule humaine et une coccinelle.


Ils ont été Grands Mautchîs

Présidente « Baloûches di Marloye« 

Anaïs Orban
Présidente



Baloûches di Marloye

La Légende des Baloûches di Marloye

Nous sommes en 1832, la Belgique est indépendante, les guerres Napoléoniennes pas vraiment oubliées mais le bruit du canon s’est arrêté à l’aube des 8 ans du petit François.

François habite la Vieille Cense à Marloie, ses parents sont agriculteurs et en cette année très productive, tous les hommes du quartier travaillent aux champs et à la ferme. Ca sent le bon foin dans tout le village.

Depuis tout petit, le petit François a voulu imité son père … il veut pouvoir parler aux animaux comme son père parle à ses vaches. Après quelques tentatives avec les cochons d’Aye et les lapins de Verdenne, François se rend à l’évidence, jamais il n’arrivera à faire comme son papa.

Nous sommes tout à la fin du mois d’aout, il fait très très chaud, tous les copains de François sont partis passer le dernier week-end des grandes vacances à la mer. Il est seul dans la cour de la Vielle Cense quand, tout à coup, un nuage d’hannetons tournoya autour de sa tête sans, et c’est bien étrange, qu’aucun de ceux-ci ne le percute.

François se réfugia néanmoins sous le porche coincé entre deux ballots de foin pas encore rentrés dans le fenil. Il avait peur car, bien plus que les bruits des élytres provoqués par l’atterrissage des hannetons dans la cour de la ferme, l’écho des murs de la ferme transmettait aux oreilles de François des sons étranges. D’où provenait ses sons ?

Les ronflements de Roger mais ce n’était pas possible, il habite à trois rues. Les hauts parleurs de la gare, pas possible ils sont en panne depuis des semaines. Les prières des paroissiens, pas possible, vu la canicule, aucun fidèle n’a pris la peine de se déplacer.

Instinctivement, François se rapprocha de deux hannetons ayant atterris sur les ballots contre lesquels il s’était blotti. François n’en revenait pas … le bruit provenait des hannetons … ils se faisaient sans cesse la conversation. Un mot revenait souvent dans leur échange : Baloûches, Baloûches …

François se lanca : « c’est quoi Baloûches ? » demanda-t-il en ayant fin de faire croire qu’il parlait dans le vide. A sa grand surprise, les Hannetons s’arrêtèrent … l’un d’entre eux se rapprocha François et lui raconta sa fabuleuse histoire. Le premier hanneton parlant provenait de la région du Parkistan dans une tribu nomade appelée Baloûches. Les hannetons ne sont pas des grands migrateurs mais c’est leur histoire qui a migré d’individu à individu, de génération en génération … au point de répandre partout en Europe.

Les hannetons repartirent formant le même nuage qu’à leur arrivée. François les salua mais ne put se résoudre à continuer à les appeler Hannetons … ces amis d’un après midi étaient devenus ses Baloûches. Il raconta son histoire à qui voulait bien l’entendre et se jura de prouver tous les ans à son entourage que son aventure était loin d’être une … légende.

Thierry Renard 2016

Le Journal des Baloûches : « Baloûches News »