Créé en 2013 par Solange sous le nom « Espace Danse Solange, » le groupe est rapidement devenu « Solange et les Aphrodites » pour s’intégrer pleinement à la légende carnavalesque de la Grosse Biesse. Initialement composé de jeunes danseuses de l’école, il s’est transformé dès 2014 en une troupe familiale où se côtoient Déesses, Apollons et leurs petits. Découvrez ce groupe !
L’histoire de Solange et les Aphrodites
En 2013 Solange crée le groupe sous le nom ‘Espace Danse Solange », principalement des élèves de l’école de danse . Désireuse de s’intégrer dans la légende carnavalesque de la Grosse Biesse, le groupe deviendra « Solange et les Aphrodites » et créera sa propre légende.
Le groupe a aussi bien évolué dans sa composition car, à la création, essentiellement composé de filles et de danseuses de l’école, puis on ouvrira à des personnes externes à l’école de danse et depuis 2024, le groupe deviendra plus familial et avec des enfants et des hommes. Maintenant le groupe est constitués de Déesses , Apollons et leur baby….
Le costume officiel
Chaque année, le costume des Aphrodites s’adapte au thème choisi et change de tenue pour le cortège du dimanche. La présidente Solange Marré a été Grande Mautchwesse en 2023.
Cependant le groupe porte une cape officielle ainsi qu’un sweat mauve et une chemise noire floquée « Solange et les Aphrodites »
Ils ont été Grands Mautchîs / Grandes Mautchwesses
Présidente « Solange et les Aphrodites«
Solange Marré
Présidente
Note de la présidente : « Notre groupe est ouvert à toute personne grand et petit, pour les mineurs, il faut être accompagné d’une personne majeure responsable. Nous pouvons nous adapter pour les personnes qui ne désirent pas danser pendant le cortège ! Nous ne désirons pas être trop nombreux mais restons ouverts à toute personne ayant l’esprit de groupe et d’entraide et carnavalesque. »
Solange et les Aphrodites
La Légende de Solange et les Aphrodites
Il y a bien longtemps, au milieu des terres marécageuses, dangereuses et mal fréquentées du Fond des Vaulx, d’étranges créatures qu’on appelait les Aphrodites se mirent à gambader autour du Trotti, tel un fou autour d’un roi, une abeille autour d’une fleur de prunellier, ou encore des carnavaleux autour d’une bouteille de macrâline.
Ces déesses ne se déplaçaient pas sans crainte à travers les marécages, car nombreux étaient les êtres qui, perdus dans les terres, avaient péri, avalés par les sables mouvants.
C’est pourquoi les Aphrodites, à l’intelligence plus que brillante, s’étaient acoquinées et avaient pris pour guide un drôle d’animal unicorne, au sang pur et à l’esprit vif. Les grandes dames traversaient donc le Fond des Vaulx, guidées par une licorne qu’elles vénéraient et à qui elles rendaient souvent hommage, car cette dernière les préservait du danger et les empêchait de se perdre et de dépérir, ensevelies sous les terres menaçantes.
Mais quelles sont donc ces nouvelles créatures non indigènes, chevauchant un cheval à corne, venues se perdre en Calestinne, et qui, de surcroît, sont loin de faire « Marrer » la Grosse Biesse ?
Ce ne sont nulle autres que Solange et ses Aphrodites, qui, grâce à leurs charmes, leurs tentacules et leurs danses, envoûtent chaque soir la Grosse Biesse ainsi que toutes les personnes qui leur tournent autour.
Étant donné leur succès libertin auprès des mâles potentiels du voisinage, la Grosse Biesse, verte de jalousie à l’idée que les Aphrodites ne lui soient pas fidèles, ne put contenir longtemps sa colère et leur jeta un sort qui les pétrifia. Elles restèrent ainsi immobiles au fin fond de la grotte de la bête des années durant.
Mais un jour, une petite fille, curieuse, s’aventura dans le domaine de sa nouvelle amie, la Grosse Biesse. Guidée par son chien, elle se retrouva tout au fond de la grotte, face à une immense statue à l’allure de cheval, derrière laquelle se trouvaient des statues de danseuses. Elle se souvint alors qu’il y a fort longtemps, de splendides créatures, toujours protégées par une licorne, envoûtaient les rues marchoises.
Nostalgique de ne plus voir les Aphrodites danser, elle alla trouver la Grosse Biesse et tenta de la convaincre de libérer les jolies Aphrodites. La Grosse Biesse fut d’accord, mais elle mit ses conditions et n’accepta pas de lever entièrement le sort.
Puisque les déesses voulaient danser, grand bien leur fasse, elles allaient danser. La Grosse Biesse transforma le sort et condamna plutôt les Aphrodites à danser et danser encore sans jamais s’arrêter. C’est ainsi que certains soirs, mais surtout une fois par an à l’occasion des festivités marchoises, on peut apercevoir tantôt ici, tantôt là, une licorne à la tête d’une troupe de jolies déesses qui continuent de tournoyer et d’envoûter la foule qui les entoure…