La tribu des Pémanes est née en 2009 au carnaval de la Grosse Biesse, formée par un groupe d’amis passionnés de culture celte. Leur emblème, le Blaireau, et leur célèbre corne muse les rendent inoubliables.
Histoire de la création des Pémanes
Historique de la tribu des Pémanes
Ce groupe folklorique et carnavalesque est apparu au carnaval de la Grosse Biesse en 2009.
Pour commencer nous constatons la formation d’un groupe d’amis, gais lurons et fêtards. Par la suite l’un d’entre eux, fan de culture celte, commence à porter le kilt (à la highlander) lors de soirées en petit comité. Le mouvement s’étend, emportant les amis dans le port du kilt et aboutit à la création du clan » Mac leve the coude « , qui a pour emblème le Blaireau. Il ne faut pas longtemps avant que l’idée de la création d’un groupe de carnavaleux ne germe dans l’esprit des membres du clan. Après quelques idées plus saugrenues les unes que les autres, le projet de former un groupe Celtique prend naissance dans le cadre suivant:
• La base de l’habillement sera le kilt, comme le portèrent les Highlanders.
• Lien historique avec Marche et sa région.
• Lien avec le carnaval de la grosse biesse.
• Le groupe perdurera et se développera; il sera actif toute l’année de différentes façons et participera activement aux diverses manifestations festives marchoises.
Le costume officiel
Le costume traditionnel des Pémanes se compose de :
- Hommes : chemise médiévale noire à lacet, kilt en tartan vert, sporran, demi-cape et guêtres en fourrure.
- Femmes : robe celtique noire et tartan vert, cape en tartan vert.
- Enfants : même tenue que les adultes.
Un ensemble qui reflète l’héritage et la fierté de la culture Péman.
Présidente « Les Pémanes«
Karine Kaskiw
Présidente
Les Pémanes
La Légende des Pémanes
Lorsque les Pémanes arrivèrent en Famenne, ils étaient quelque peu en retard. Les autres barbares avaient déjà quitté la région pour envahir d’autres territoires. Alaric, par exemple, avait déjà pillé Rome, et les Vandales s’étaient installés en Afrique du Nord. Les Pémanes, eux, étaient un peu plus lents à démarrer. Ils étaient courageux et obstinés, mais il leur fallait toujours un peu de temps pour se mettre en route. Malgré leur retard, la région de Famenne leur plaisait beaucoup, et ils n’avaient plus l’intention de partir plus loin. Cependant, le Grand-Duc André avait eu tout le temps de renforcer les murailles de sa ville de Marche, et les Pémanes se heurtèrent à cette défense solide. Ils pensaient à un siège long et difficile, mais leur chef, le grand James O’Den, décida d’opter pour une négociation.
Le Grand-Duc André, rusé comme un hanneton, saisit immédiatement cette occasion pour tirer avantage de la situation. Il était coutumier de se faufiler dans les occasions, ce qui semblait être un don pour lui. Il proposa donc à James O’Den un marché : si les Pémanes accomplissaient trois tâches, ils pourraient s’établir en Godilande, un territoire peu peuplé situé à l’ouest de Marche. Les Pémanes, enthousiastes, acceptèrent l’offre. La première tâche consistait à se débarrasser du grand serpent hideux qui habitait dans le marais au nord de la Godilande. Les Pémanes s’attaquèrent au serpent, le coupèrent en rondelles, le firent cuire, le mangèrent et envoyèrent sa tête au Grand-Duc André, qui faillit s’étouffer en dégustant son petit déjeuner.
La deuxième tâche était un peu plus compliquée : il s’agissait de neutraliser le grand géant qui vivait dans une tour de la Famenne. Ce géant rançonnait tous ceux qui passaient à proximité et nuisait au commerce. Les Pémanes encerclèrent le géant et le criblèrent de flèches, mais le géant se réfugia dans sa tour, réputée pour son invulnérabilité. Les Pémanes ne se laissèrent pas décourager, démolirent la tour pierre par pierre et capturèrent le géant. Ils l’envoyèrent ensuite au Grand-Duc André, qui le donna en cadeau à son ami, le seigneur de Wellin.
La troisième tâche semblait être une formalité : il fallait capturer un Godi sauvage qui ravageait le Gerny. Mais cette tâche se révéla bien plus difficile que prévu. Après des nuits entières de traques et de veilles, les Pémanes ne parvinrent pas à attraper le vieux godi, qui déjouait tous leurs pièges et anticipait leurs ruses. James O’Den décida alors de consulter Clairette, la macrâle blonde qui vivait près de la longue voie. Elle lui donna une recette magique, celle de la « crôsse djote ». Les Pémanes préparèrent cette concoction et construisirent une « fosse à loup » sur le Gerny, selon les plans de l’ingénieux Fanfan l’imposant. Le Godi, attiré par le parfum de la djote, tomba dans la fosse, où il fut capturé et apprivoisé. Il devint ainsi l’animal fétiche des Pémanes.
Le Grand-Duc André tint parole : les Pémanes s’installèrent en Godilande. Leur chef, qui commençait toutes ses phrases par « I, James O’Den », inspira les Marchois, qui, toujours moqueurs, donnèrent à leurs deux villages le nom de « I James O’Den ». Au fil du temps, ce nom évolua en « Aye-Jamodenne ». Et voilà toute l’histoire.
Il y a encore deux éléments à ajouter : les Pémanes inventèrent une liqueur délicieuse à base de prunelles de noisettes et de boutons d’aubépine, qu’ils appelèrent « la Goutte royale ». Enfin, il paraît qu’un Pémane pur et dur existe encore aujourd’hui. Il s’appelle Jules, fait toujours « dol grosse sope » et connaît le secret du vin d’épine.
La tibu Pémanes dans l’histoire